"Et le couple un salue le couple deux ; et s'en va vers la droite, ronde à gauche avec le voisin, les femmes inverses croisent les bras et on swing la nouvelle. ; les couples trois et cinq se croisent, la femme passe à gauche, tout le monde en ligne et on se salue à nouveau..."
Je croyais que le festnoz m'avait préparé à toutes les danses trad' du monde. Erreur. Je me suis rendue compte de ma légère méprise en arrivant samedi soir dans la salle communautaire du quartier Laurier, sur le Plateau. Déjà, on est arrivé en gang, 10 Québécois trépignants et trois Français complètement débarquées. A 21h, avec 30mn de retard : les Québécois étaient fous.
On rentre dans la salle aux allures de bal musette, où il y a étonnamment plus de jeunes que de vieux. Des tables et des chaises sont installées le long des murs, pour dégager un grand espace de parquet devant la scène sur laquelle un violonneux s'excite sur une gigue en tapant du pied. Le meneur du bal essaie de faire comprendre à la centaine de personne où il veut en venir quand il dit "le couple 3 croise le couple 5 par l'entrée 2".
Et hop, je me lance. Complètement paumée au bout de trente secondes comme un lapin débarqué en pleine autoroute un week-end de Pâques...
Au final, les gens présents auront fait preuve d'une relative patience à mon égard (à la cinquième erreur de sens j'ai bien senti qu'ils voulaient me frapper), et je peux désormais affronter toutes les fêtes de villages de Gaspésie et des Laurentides.
Bûcheron, s'il vous plaît !
jeudi 20 septembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Va falloir aller danser ds l Alberta, ma belle !!!
Enregistrer un commentaire