jeudi 20 mars 2008
mercredi 19 mars 2008
Les mots de la semaine.
Les Québécois de mon entourage ont décidé de prendre en main mon éducation afin de parfaire mon intégration. J'ai déjà pogné les "comme" puis les "Stie", les "Gnochons" et les "fins de semaine", les "wey" et l'"épicerie", on ne parle même pas des "fait que". J'ai même croisé un Français la semaine dernière qui m'a prise pour une Québécoise. Mais je ne fais pas encore assez couleur locale, et je ne risque pas de me fondre dans la masse d'une gang de buveur de broue d'un bar à chanson de Lanaudières. On m'aura donc appris les expressions imagées suivantes :
Placoter, qui ne siginfie pas poser du Placo, mais bavarder, discuter.
Comme une broche à foin, synonyme de "en gros boxon". Ca s'applique à une coupe de cheveux par paquet de douze comme dirait ma grand-mère, comme à un bureau pas rangé. Et avouez que "Stie, cte bureau est don ben en broche à foin !", ça fait typique.
Placoter, qui ne siginfie pas poser du Placo, mais bavarder, discuter.
Comme une broche à foin, synonyme de "en gros boxon". Ca s'applique à une coupe de cheveux par paquet de douze comme dirait ma grand-mère, comme à un bureau pas rangé. Et avouez que "Stie, cte bureau est don ben en broche à foin !", ça fait typique.
Quand on vous dit qu'on a de la neige
samedi 8 mars 2008
Nuit Blanche
La Nuit Blanche à Montréal, se passe comme à Paris. De 22h30 à 5h du matin, toute la ville s'anime de concerts, de conférences, de performance, d'accès privilégiés et gratuits.
Au Gesù, où j'aurai travaillé ce soir-là de 16h à 5h du matin, assistant à une pièce de de théâtre et à une représentation en danse contemporaine, comptant les gens qui passaient, regardant l'encensoir se balançant toute la nuit, les 2 techniciens se seront amusés à réaliser cette merveille d'éclairage :
Au Gesù, où j'aurai travaillé ce soir-là de 16h à 5h du matin, assistant à une pièce de de théâtre et à une représentation en danse contemporaine, comptant les gens qui passaient, regardant l'encensoir se balançant toute la nuit, les 2 techniciens se seront amusés à réaliser cette merveille d'éclairage :

Mais la Nuit Blanche, pour moi, ça restera surtout les beignets tout gras avalés assis sur le comptoir du bar du théâtre, les fous rires à 3h du matin devant la porte d'entrée en plein courant d'air, la billetterie transformée en atelier clandestin de découpage de jeans, un spectacle qui a la bonne idée de commencer pile à la minute où je rentre dans la salle, l'attente du premier métro et ce lever de soleil sur la Rue Saint-Denis à 6h30 :
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