jeudi 20 mars 2008

Clip

Tais-toi mon coeur, par Dionysos et Olivia Ruiz


mercredi 19 mars 2008

On s'amuse comme on peut.

Je ne m'en lasse pas ! Mais le plus merveilleux dans cet hiver hallucinant, c'est que les gens s'aident mutuellement pour déneiger les autos, dégager les bancs de neige et tout remettre à peu près en ordre. Les lendemains de tempête, la ville a l'air de sortir de l'Apocalypse, sans voiture qui puisse circuler, sans rien qui dépasse de la couche de neige et tous les bruits étouffés ; et tout le monde grouille dans les rues, sur la chaussées, les escaliers, les trottoirs avec des pelles, des thermos de café, des luges et des balais. On se débrouille comme on peut pour pouvoir reprendre possession de l'environnement, et on partage les lumbagos de tout le quartier pour une semaine.




Les mots de la semaine.

Les Québécois de mon entourage ont décidé de prendre en main mon éducation afin de parfaire mon intégration. J'ai déjà pogné les "comme" puis les "Stie", les "Gnochons" et les "fins de semaine", les "wey" et l'"épicerie", on ne parle même pas des "fait que". J'ai même croisé un Français la semaine dernière qui m'a prise pour une Québécoise. Mais je ne fais pas encore assez couleur locale, et je ne risque pas de me fondre dans la masse d'une gang de buveur de broue d'un bar à chanson de Lanaudières. On m'aura donc appris les expressions imagées suivantes :

Placoter, qui ne siginfie pas poser du Placo, mais bavarder, discuter.

Comme une broche à foin, synonyme de "en gros boxon". Ca s'applique à une coupe de cheveux par paquet de douze comme dirait ma grand-mère, comme à un bureau pas rangé. Et avouez que "Stie, cte bureau est don ben en broche à foin !", ça fait typique.

Quand on vous dit qu'on a de la neige


La piste de ski, pardon, la terrasse.



Avant la tempête, ci dessus
et ci-dessous, le deuxième effet KissCool. Il y a des gars qui ont pelleté sec, je vous le dis.


Et pour faire des courses, il faut chausser ses raquettes...

Vive la marche à pied

samedi 8 mars 2008

Mes autres colocs


Elles sont deux, dans ma salle à manger... Baroque en maudit !

Nuit Blanche






Mais la Nuit Blanche, pour moi, ça restera surtout les beignets tout gras avalés assis sur le comptoir du bar du théâtre, les fous rires à 3h du matin devant la porte d'entrée en plein courant d'air, la billetterie transformée en atelier clandestin de découpage de jeans, un spectacle qui a la bonne idée de commencer pile à la minute où je rentre dans la salle, l'attente du premier métro et ce lever de soleil sur la Rue Saint-Denis à 6h30 :


Et sur ma rue :

L'anti-gel


Un nouveau type d'igloo, avec chauffages infra-rouge intégrés, toujours apprécié par -35°C.

La piste de luge


Oui, j'ai fait du bobsleigh avec une luge en plastique défoncée sur une piste en blocs de glace...