lundi 4 mai 2009

Mille excuses Milady



Premier extrait de Mille Excuses Milady, dernier album de Jean Leloup, le chanteur qui avait rythmé les cassettes audio MIX des grands frères et grande soeur avec son 1990.






Mesdames et messieurs attention
je vais vous faire une chanson
le sujet en est ambitieux
de mon image je suis soucieux
en 1990
c'est l'heure des communications

Heureux hasard

d'une Fannette qui me fait redécouvrir, juste le jour où il le fallait, Babylon Circus



J'aurai bien voulu pour passer le temps
Te serrer dans mes bras amicalement
Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux
Un argument apparement suffisant

Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
Mais quittes moi cet air suffisant
Alors tu restes a ta place et je reste a ma place
En attendant vivement le printemps

J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
Une croisiere de rêve au pays des mirages
J'ai cherché un paquebot, et c'était la galere
Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer

Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
Mais si je reste a ma place et tu restes a ta place
A l'automne on attendra le printemps

J'aurai bien voulu réagir virilement
Me jeter sur toi et t'arracher tous tes vêtements
J'ai su rester digne ou alors un peu niais
J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer
Que je suis assis face et pas a tes cotés
Qu'a tes cotés ya plus de place et qu'je ne peux pas rester
Même si c'est juste en face c'est juste pas assez
C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné

J'aurai bien voulu avoir une pêche d'enfer
Te sourire sincèrement
Te dire "Ouais, ça va super"
Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
J'ai l'ego dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer

J'aurai bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)

J'aurai tant voulu qu'on en reste là
Tourner les talons, merci, ciao, basta
Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi
Même la mort aux trousses, ne m'arêtera pas
Jusqu'a c'que tu m'ouvres la porte de tes bras

J'aurai bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)

mardi 28 avril 2009

SaCrE ArT

Rock, by Miss Candy, from deviantart.com


Aussitôt tombée de l'avion, un nouveau défi m'attend. Refondre l'événement-phare de la salle, qui s'appelle simplement "ArtSacré".
Pas du tout connoté, c'est ca qui est chouette. L'idée serait d'ajouter un brin de diversité culturelle pour être trendy, et une dose de relève pour être groovy. Et trouver un concept accrocheur qui renouvelle le genre, et nous évite un milliardième concert de gospel, ainsi qu'une exposition d'icônes. On doit pouvoir interroger le spirituel et l'art, sans avoir à faire appel à un artiste contemporain qui nous revisitera les stations du chemins de croix...

Ces derniers jours ma petite tête s'est prise d'amitié pour un aphorisme de René Char, datant de 1942 et étudié par Hanah Arendt dans "La crise de la culture" (ben ouais, on ne se refait pas) :
"Notre héritage n'est précédé d'aucun testament". Ca fait le lien entre tradition, transmission et création. Tout est permis pour le décliner. L'illustration de ce post vous laisse comprendre que je veux tout, sauf un concert d'orgue pour cet événement.

Mmm, ca me laisse perplexe...

Retourrrrr


Hop, un pied hors de l'avion.
Hop, un nouveau permis en poche.
Hop, un Devoir dans le sac.

Et hop, Montréal me revoilà !

lundi 6 avril 2009

C'est moi la cloche

Extrait d'une conversation msn :

"JuliA dit :
j'ai hâââte !
hihi

Marie dit :
tu m'étonnes

JuliA dit :
Julia rentrer Maison
telle le Lapin de Pâques

Marie dit :
ou la cloche"

Avec des amis pareils, on comprend que je n'ai pas besoin de m'auto-flageller ; ils s'en chargent très bien...

vendredi 3 avril 2009

Un serpent sous les fleurs


My Ipod est véritable phénomène d'intégration culturelle. J'ai l'impression qu'il ne survivra pas au voyage de Pâques. Entre Charlie Winston et Caravane Palace, on trouve entre 25 artistes québécois, à peine connu à Matane ; alors penser donc à Paris... Quoique les Lost Fingers fonctionnent bien, à ce qu'il paraît. Donc je garde espoir.

Histoire de continuer à fleur-de-lyser vos oreilles, un album qui tourne en boucle depuis cette après-midi pluvieuse : Un serpent sous les fleurs, de Yan Perreau. Un extrait :

Je reviendrai

Le nouveau Pierre Lapointe sort mardi matin ; les fans sont fébriles sous les calendes d'avril (jolie rime, d'autant qu'il s'agit d'un alexandrin avec césure à l'hémistiche, s'il vous plaît).
En avant-première, Je reviendrai, premier extrait de l'album

mercredi 1 avril 2009

Poisson d'avril !






Un petit poisson un petit oiseau s'aimaient d'amour tendre, mais comment s'y prendre quand on est dans l'eau ?
Joyeux poisson d'avril à tous !

lundi 30 mars 2009

Pourquoi, parfois, j'adore cette ville...

Parce qu'en allant chercher mon café au coin de la rue, je peux tomber par hasard sur Pierre Lapointe.
My life as a star :D

Récupération

Mise en contexte : je déménage bientôt dans un nouvel appartement. On my very own, sans coloc.
Et de fait, je n'ai pas d'argent à investir dans des meubles. Mais Montréal est merveilleuse : le printemps annonce les déménagements massifs, et les grands nettoyages de grenier. Du coup, les meubles fleurissent sur les bords des rues.
En une semaine, j'ai déjà récolté :
- Un matelas et son sommier
- une table en bois et ses 4 chaises
- un escabeau de verger en bois à retaper
- un petit bureau pour enfant, comme neuf.

Et je suis fière de moi !

mercredi 25 mars 2009

Dédé à travers les brumes

Un hommage à André Dédé Fortin, le chanteur du groupe Les Colocs, en forme de musicographie. De Jean-Philippe Duval.

Qualifié de "meilleur film québécois depuis C.R.A.Z.Y", ce film grande-claque-dans-la-figure nous montre un personnage simple, mais bouffé par ses contradictions. Un grand choc, porté par l'harmonica de Patrick Esposito et bien sûr, les tounes célèbres des Colocs.

Je regrette juste la délicatesse de bulldozer teuton du réalisateur sur un point de détail. André Fortin s'est suicidé en se plantant un couteau dans le coeur (charmant, me direz-vous). L'occasion rêvée pour Duval de multiplier les références au hara-kiri, comme autant de signes avant-coureurs du geste de Fortin. C'est tout sauf subtil, et ca n'apporte rien au débat. Enfin, ce que j'en dis hein...


samedi 31 janvier 2009

Je ne suis roi de rien

Mais je suis roi quand même...
C'est mon Côté Punk, c'est Français et c'est bien bon.


Découvrez Mon Côté Punk!

mardi 27 janvier 2009

La communication a été rompue

C'est à se demander si on a encore le droit de changer de vie sur cette planète.

Ultra-motivée et enthousiaste, j'envoie mes kits d'embauche, un package bien vendeur et chouette répondant à des offres qui me plairaient bien ; en mode "I want it all", tendance "We are the champions". Je ne dis pas qu'il s'agit des offres de ma vie, mais de quoi m'amuser enfin et sortir de mon sous-sol.

C'était sans compter nos amis les Gremlins et l'incapacité chronique des opérateurs téléphoniques d'ici à faire preuve de compétence. Deux heures de téléphone plus tard, j'épuise les combines du gars du SAV qui penaud, me sort banalement "Je viens de contacter le service technique, nous avons des problèmes de réseau présentement, mais votre ligne devrait être rétablie d'ici à 72h. Si ca ne fonctionne pas dans 72h, voici le numéro direct du service technique." Et d'ici là ? "D'ici là, il faut attendre."
Vous avez déjà essayé de négocier avec un employé d'une centrale d'appel ? Aussi compatissant qu'un bulot et aussi empathique qu'une chaise à roulettes. En clair, mes problèmes, il n'y peut rien, ce n'est pas de son ressort, point à la ligne.
Même réponse aux services techniques.

Voilà donc mes cv dans la nature, avec un cellulaire qui répète invariablement le même message d'erreur ; et moi qui hésite entre la prostration et le stoïcisme devant les tuiles à répétition. Et certains petits esprits osent encore remettre en cause la loi de l'emmerdement maximum ?

vendredi 23 janvier 2009

Le retour du glacon vengeur

Mon premier réflexe aura été d'éclater de rire, un peu surprise par ce qui c'était passé.
Et puis j'ai frotté le bout de mon nez légèrement endolori. Mon deuxième réflexe fut donc un bon vieux juron a la francaise. Je venais de me prendre dans la figure un glacon tombé d'un building, et mon nez esquinté a saigné pendant 10 minutes.
Et l'amie qui m'accompagnait a eu ce mot peu crédible : "Le pire, c'est que ca te fait joli, cette écorchure sur le nez".

A Paris, on évite les chiures de pigeons ; à Montréal, on évite les stalactites. Amis maudits du ciel, tous unis dans la même galère, bonsoir !

dimanche 11 janvier 2009

Road Trip


Chicago, nous voilà !



Clifton Hills



Niagara Falls



Coucher de soleil sur le camping



La Bibliothèque du Parlement à Ottawa

Montréal-Ottawa-Niagara Falls-Chicago et retour. 5 jours de route, 5 jours de bonheur, entre Beau Dommage qui joue en boucle (ah, Harmonie du soir à Châteauguey...), le saumon grillé sur le feu de camp, les couchers de soleil, la chasse au petit bois oublié, la rencontre impromptue d'un mini-crapaud, les oiseaux inconnus, un cours de yoga sur les pelouses du Parlement canadien en plein heure du midi, la bibliothèque du Parlement, la (re)découverte des chutes du Niagara, l'incontournable Clifton Hill, la (re)rencontre avec un couple d'orque et son bébé, la re(rencontre) avec une multitude de bélugas et leurs petits, l'ami orque gonflable, Chicago, ses buildings, sa plage... avec les parents, Nico et Nika... Dis, dis, vous revenez quand qu'on reparte ??

L'heure de la sieste

Les intermittents du spectacle, je vous jure... Toujours à pioncer !
Mais non c'tune joke. Le bâtiment voisin de l'appartement sert souvent pour des tournages de cinéma et de télévision. Et trois jours de tournages quand on est préposé au projecteur en plein été, ca doit être long. Heureusement il na pas tout perdu : il a un drôlement joli parapluie.


Montréal, ca existe sans la neige



Le quartier du palais des Congrès, vers la Place d'Armes

Retard à rattraper - 1

J'ai ENFIN retrouver le câble d'alimentation de mon appareil photo. Ouais, je sais, dix mois plus tard on applaudit et on dit bravo. Mais il faut voir le bon côté des choses : ca fait d'un coup plein de photos à regarder !
Morceaux choisis...




Une drôle de nuit d'avril, où un ovni en costume de nuage survole la ville...
Hm hm bizarre cette histoire...






Le retour du printemps, et l'arbre devant chez nous qui se laisse aller dans un extravagant bourgeonnement. On ne sait toujours pas quelle race d'arbre c'est, d'ailleurs...




C'est l'histoire d'un happening culturel raté transformé en pique-nique sous un pont du canal Lachine. Une dizaine de cultureux en goguette à vélo sous la pluie battante, qui de Atwater au marché Jean-Talon, ont pédalé 5 heures durant. On est rentré aux petites heures par des avenues désertes en prenant notre temps, la pluie avait enfin cessé, nos vélos arboraient des tripotées de balons de baudruche. La vie était chouette.