mardi 4 septembre 2007

L'expérience Rockaberry



Hier soir, j'avais rendez-vous avec Florence, une amie de mon frère nouvellement québécoise d'adoption, fraîchement arrivée d'il y a 15 jours, toute pimpante dans sa motivation extrême de découvrir Montréal.
Prises d'une envie bien compréhensible de manger un bout sur le coup de 19h (sachant que les Québécois mangent à 17h30, on avait même du retard), on s'est installées sur Saint-Denis, à la terrasse du Rockaberry...

Le Rockaberry, c'est une sorte de café. Enfin, le café a un goût de chocolat, d'orange, de framboise, de bleuet, de cannelle, bref de tout sauf de café. Ils servent aussi des tartes. En France, une tarte, c'est de la pâte, brisée ou sablée en général, avec des fruits par dessus. Point à la ligne. C'est aussi ce que croyait Florence en commandant un sablé aux fraises. Le fossé culturel et le Rockaberry sont ainsi que voilà à quoi ressemblent les tartes du Rockaberry :


On distingue la tarte aux fraises sur le rayon d'en dessous. Une part normale, c'est environ un quart de la tarte, soit 300g de génoises, 200g de crème fouettée aromatisée, une touche de caramel, un soupçon de fudge et dans le cas du sablé aux fraises, une demi-fraise.

Le meilleur dans l'histoire, c'est que les prix sont ridiculement dérisoires pour la quantité de regression gastronomique que ces petites merveilles représentent. Et la bonne nouvelle pour mes baskets, c'est que j'ai le bec salé.

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